La chaise Totemika

La chaise Totemika est issue de la collaboration avec deux designers, Muriel Colagrande et Wandrille Heusse. Ensemble ils ont expérimenté la résine végétale et les matériaux en fibre naturelle, le bambou, le lin et le liège.

Les chaises Totemika jouent le décalage temporel des esthétiques. Les exubérances des années 70 sont fossilisées dans de la résine biosourcée, et ainsi maîtrisées, viennent dialoguer avec les tendances de notre époque.

En savoir +

Le bambou, une réelle solution contre les gaz à effet de serre

Le bambou permet de lutter efficacement contre l’effet de serre grâce à l’absorption des gaz, qui est 5 fois plus importante qu’un volume équivalent d’arbres, en plus de produire 35% d’oxygène supplémentaire !

La photosynthèse du bambou, processus bioénergétique qui permet aux plantes et à certaines bactéries de synthétiser de la matière organique en exploitant la lumière du soleil, est largement supérieur à celle des arbres ou des autres plantes, car le bambou reste vert toute l’année et possède une croissance beaucoup plus rapide.

Le bambou est également très léger, ce qui permet de réduire considérablement les émissions de carbone lors des transports.

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Le bambou, une plante qui agit pour la planète et la société

La croissance rapide et la biomasse importante du bambou lui permettent de venir en substitution du bois et participe donc à la réduction de la déforestation.

En effet, 3 à 4 ans suffisent pour la croissance de certains bambous contre 40 à 100 ans pour certains arbres.

Le bambou aide à lutter contre l’érosion et permet ainsi de reboiser des terres arides ou de renforcer des sols dégradés.

Le bambou retient l’eau grâce à ses rhizomes qui protègent les sols. Son feuillage conserve l’humidité, augmentant ainsi l’hygrométrie du sol. Son réseau racinaire permet de retenir l’eau tout en en redonnant une partie par évapotranspiration.

Le bambou est résistant. Il est capable de s’adapter aux hautes altitudes (jusqu’à 4000 m dans l’Himalaya) ainsi qu’a des températures extrêmes (-25°C, sécheresse).

Sa culture ne demande aucun apport énergétique, elle ne nécessite ni l’usage de pesticides ou d’engrais, ni d’irrigation à la différence de celle du coton par exemple.

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Le bambou et les composites

Le bambou est une Gramineae (Graminée) naturellement composée d’un renfort et d’une matrice, par définition c’est donc un matériau composite.

Les performances de ses fibres font de lui un matériau utilisé depuis très longtemps, dans divers domaines d’activité tels que les échafaudages, ou le mobilier en Asie.

Depuis peu, l’intérêt pour cette Gramineae s’est accru, des produits High-Tech ont déjà été développés dans le domaine

du matériel sportif par exemple, avec des vélos tout terrain (VTT), des casques de moto, des palmes de natation.

Son utilisation dans les composites lui confère, en plus de son aspect esthétique, des propriétés mécaniques remarquables.